
« Le bonheur est dans Leprest »
Clémentine Duguet interprète les textes de Allain Leprest, grand auteur contemporain récemment disparu et bien trop méconnu.
(Accompagnement guitare classique et piano)
De la bonne chanson française !
Allain Leprest abordait la chanson avec une tendre humilité et un immense talent. Boudé par la radio et la télé, il avait néanmoins conquis un public de vrais amateurs. Son style virtuose, ses rimes rigoureuses et récurrentes, ses mots justes et sonores sont de la même veine que ceux du Grand Jacques ou de Ferré l’Anar. Il nous quitte en aout 2011, sur les pointes… Clémentine l’aimait depuis toujours comme un grand frère. Il venait d’un pays pluvieux quelque part entre Manche, usines et bocage. Ses textes racontent ce pays, les petits riens de la vie, le vent et les gens. Leurs peurs et leurs espoirs, leur difficulté d’être. Avec un humanisme presque d’un autre âge déjà. Elle qui vient d’un pays sans mer et sans fou de bassan mais rempli de chansons, elle sait bien qu’il était le dernier des immenses. L’un a choisi la corde et l’autre les mouchoirs sur le quai des « au revoir ».
Clémentine chante Leprest comme une évidence, sa voie de soie posée sur un peu de piano et la guitare fidèle ; il ne faut rien de plus pour habiter ses mots et ravauder sa mémoire.
« Je suis le plus inconnu des chanteurs connus »
Claude Nougaro écrivit à son propos : « C’est l’un des plus foudroyants auteurs de chansons entendu au ciel de la langue française… »
Henri Tachan fut ébaudi par cette découverte : « Et puis Leprest est arrivé, nom du diable quel choc ! Faut le redire mes frères, le talent ça court pas les pages ! »
Et Balavoine (Roger) prévenait : « On se rendra compte un jour qu’Allain Leprest figure probablement parmi ceux qu’on retiendra lorsque les autres seront noyés dans la bêtise humaine ! ».
Jean d’Ormesson salua en lui le Rimbaud du XXè siècle…..
Pourtant Leprest est encore trop méconnu !
Il s’est donné la mort en Août 2011 pour échapper à la maladie laissant une ombre discrète, un manque profond et des textes étincelants.
Clémentine Duguet, auteur-compositeur-interprète, spécialiste de la chanson française, professeur au Conservatoire de Strasbourg (Atelier Chanson Française), amoureuse des mots et de l’écriture, a eu envie avec un ami musicien (guitariste classique) de chanter Leprest. Ensemble ils ont choisi des chansons, les ont adaptées, arrangées et enregistrées.
Le CD est sorti discrètement en 2014 mais les critiques ont été unanimes. (voir plus loin) …
Encouragés par ces messages, Clémentine et ses musiciens ont alors donné plusieurs concerts et prévoient d’enregistrer un second album avec de nouvelles chansons.
LEPREST mérite toutes les oreilles du monde !
PRESSE ET CRITIQUES
« Votre Cd est comme votre tour de chant : splendide ! » Jean-Paul Liégeois, Editeur du «Journal et autres carnets inédits de Brassens »
« Clémentine Duguet a sorti un bel album autour du répertoire d’Allain Leprest. La sélection, outre les grands classiques, revient sur quelques chansons rarement reprises (Joaquim Agostino, Le Fou de Bassan, le Passous…) » Nicolas Brulebois, auteur de : « Allain Leprest, Gens que j’aime »
« Je trouve le choix de vos chansons très intéressant : mélange de chansons plus ou moins connues évitant la facilité. Une très belle invitation à l’écoute, à la découverte…je suis conquis. La première chose qui m’est apparue c’est la sobriété de l’ensemble, des arrangements mettant en valeur la voix. Je l’ai écouté trois fois avec le même plaisir, découvrant ici et là un jeu de guitare, des inflexions de voix, des notes de piano… et les mots d’Allain que l’ensemble met en valeur. » Denis Dupas, fan de Leprest
« Je t’écoute à nouveau ce matin…le choix des chansons et ton interprétation sont doux à entendre. Ta voix est tellement fine par rapport à la mienne, que je redécouvre les mots autrement. Encore bravo ! » Françoise Kucheida, chanteuse et amie d’Allain
« Une nouvelle venue dans la famille des interprètes d’Allain Leprest. Pas la plus connue…mais pas la moins talentueuse ! Son disque est une heureuse surprise » Site sur Leprest : Gens que j’aime
« Clémentine Duguet a sorti un bel album autour du répertoire d’Allain Leprest. La sélection, outre les grands classiques revient sur quelques chansons rarement reprises. Il contient notamment une reprise à tomber par terre de «Où vont les chevaux quand ils dorment» » Dominique Christ
« UN MOMENT DE PUR DELICE »
À l’affiche de cette soirée aux Ateliers de la Seigneurie on retrouvait l’artiste barroise aux multiples talents, Clémentine DUGUET qui a chanté Allain Leprest. Son dernier album est dédié à ce chanteur et poète français, injustement méconnu et décédé en 2011. Elle en prépare un second pour 2016 avec ses amis. Les spectateurs venus nombreux avaient été prévenus : « Vous allez vivre un moment de pur délice ». Clémentine Duguet a réservé de belles surprises avec Yves Nabarrot à la guitare, Marie Ladret au piano et Jean-Michel Eschbach à l’accordéon. Cette amoureuse de la chanson française s’est imprégnée de l’univers réaliste du poète maudit – qui lui sied si bien- charmée par ses textes splendides et plein d’humanité. Elle a dévoilé moult anecdotes à son sujet, souffrant d’un cancer du poumon, il a écrit une chanson « en l’honneur de ses clopes » : la Gitane. « Copito de Nieve » traite de l’unique gorille albinos du zoo de Barcelone qui déprimait l’hiver en l’absence de touristes ! Cet artiste cherchant son inspiration et ses textes dans les flacons avait toujours deux verres de vin au cas où l’un d’eux se renverserait, raconte-t-elle encore. Ce qui a donné « le temps de finir la bouteille » Le public a succombé à la voix chaude de Clémentine et le spectacle s’est terminé par un chant a cappella avec Marie et Yves et un solo final à l’accordéon. Un vrai régal !
LES DERNIÈRES NOUVELLES D’ALSACE Dimanche 13 Décembre 2015
15 CHANSONS, DES ANECDOTES ET DES SALVES D’APPLAUDISSEMENTS
« Un vrai régal » : le concert spécial Leprest !
Face à Clémentine DUGUET, une trentaine de personnes, dont la plupart n’avait jamais entendu parler du créateur de « La dame du 10ème » : titre de la première chanson d’un concert en deux parties clôturé par « Mademoiselle sur le pont ». « Joaquim Agostino » ; « Le fou de Bassan »; « Le copain de mon père » ; » La gitane » ; « Arrose les fleurs » ; « L’homme à la pie » ; « Copito de Nieve de Barcelone » ; « Le temps de finir la bouteille » ; « À Courdimanche sur Essonne »; « Toi qui demandes rien » ; « Une valse pour rien ». Pratiquement chaque chanson d’Allain a été précédée d’une explication, d’une anecdote, d’une mise en situation signée Clémentine Duguet. Histoire d’en savoir un peu plus sur celui qui a notamment inspiré les derniers ouvrages de Nicolas Brulebois et Marc Legras.
SOBRE, EFFICACE ET INTENSE
Tour à tour intense, douce et impulsive, Clémentine Duguet a chanté Leprest avec conviction. Avec une énergie qui fait chaud au coeur. Une interprétation à la fois sobre et efficace offerte avec trois complices : Yves Nabarrot (guitare) , Marie Ladret (piano et 2ème voix sur certains titres), et Jean-Michel Eschbach (accordéon-bandonéon). Surprise : en guise de final, place non pas à une dernière chanson d’Allain mais direction « L’impasse des oiseaux » chère à … Maxime Leforestier ! À en juger par les réactions de l’assistance, cet apéritif-concert aura été une incontestable réussite, tant par la qualité du concert que l’écoute du public.
Albert Weber